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Nicolas Sarkozy s’oppose à la suppression des droits de plantation.

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En visite le 28 juillet 2011 dans la vallée du Rhône, Nicolas Sarkozy a fait le point sur la situation de la filière viticole, accompagné par Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture, et Thierry Mariani, ministre chargé des transports, également député du Vaucluse. Christian Paly, Président d’Inter-Rhône, s’est déclaré « très heureux d’avoir pu recevoir le Président de la République dans la Vallée du Rhône pour une discussion centrée sur la seule thématique viticole ».

© S. Reboul

En effet, après la visite du Domaine Durban (Beaumes de Venise), le président Sarkozy a pris part à une table ronde dédiée à l’avenir de la filière vigne-vin. Il s’est dit attaché à la viticulture française, qui représente un secteur d’importance, avec ses emplois liés et son rôle majeur dans la balance commerciale de la France. Il a surtout fermement pris position contre la suppression des droits de plantation, en écho avec ce qu’il avait déclaré lors de ses vœux au monde agricole du 18 janvier 2011. Actuellement, douze états se sont officiellement prononcés pour le maintien des droits de plantation au niveau européen après 2015* : l’Allemagne, l’Autriche, Chypre, l’Espagne, la France, la Hongrie, l’Italie, le Luxembourg, le Portugal, la République Tchèque, la Roumanie et la République Slovaque. La Grèce serait également opposée à cette suppression, mais n’a pas encore fait de déclaration dans ce sens. Si la Grèce rejoignait ces douze états, il manquerait un pays et 50 voix pour qu’une proposition de révision de la décision de 2008 puisse être entérinée par la Commission Européenne.

Si le maintien des droits de plantation est un enjeu fondamental pour la viticulture française, Nicolas Sarkozy a tenu à affirmer son orientation européenne, précisant que la France devait rester de plein pied dans l’UE. Le président a également pris position pour la sauvegarde de la spécificité des budgets viticoles dans le cadre de la PAC. Les vignerons présents à cette conférence se sont dits satisfaits de ces déclarations, mais ils restent vigilants sur la manière dont seront traités ces dossiers à l’avenir.

Juillet 2011

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