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Naissance de l’Union des Maisons de Vins de Grande Bourgogne

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L’Union des Maisons de Vins du Beaujolais et du Mâconnais et l’Union des Maisons de Vins de Bourgogne ont décidé de fusionner pour donner naissance à l’Union des Maisons de Vins de Grande Bourgogne, lors d’une Assemblée Générale Extraordinaire tenue en décembre 2016.

La fusion de ces deux syndicats professionnels était naturelle et dans le sens de l’histoire. Elle est la conséquence du rapprochement de ces deux vignobles, mouvement initié dans les années 90 par l’arrivée des Maisons de Vins de Bourgogne dans le Beaujolais (aujourd’hui, ces Maisons assurent 50 % de la commercialisation des appellations beaujolaises). Ce rapprochement s’est accéléré avec le développement de la production d’appellations régionales de Bourgogne dans le Beaujolais (100 000 hl soit 15 % de la production du Beaujolais) et du succès commercial du Crémant de Bourgogne (60 000 hl). Aujourd’hui, de plus en plus d’opérateurs «amont » (production) et « aval » (metteurs en marché) produisent et commercialisent des vins issus de ces deux vignobles. Les entreprises y ont investi tant en vignes que dans leurs cuveries.

Frédéric Drouhin, nouveau Président de l’UMVGB, précise : « Cette fusion démontre l’optimisme des opérateurs et leur confiance dans la grande région Bourgogne Beaujolais. L’offre élargie de ces 2 vignobles avec plus de 300 millions de bouteilles permet d’offrir toute la diversité de nos appellations, de styles de vins et de prix, aux consommateurs.

L’Union des Maisons de Vins de Grande Bourgogne, en plus du travail quotidien de veille réglementaire et de conseil réalisé auprès de ses adhérents, entend tenir un rôle actif dans le traitement des grands dossiers régionaux, nationaux et internationaux : rapprochement institutionnel des deux vignobles, pilotage économique des filières, modernisation du Beaujolais, plan de lutte contre le dépérissement du vignoble. »

Ce nouveau syndicat professionnel compte 70 adhérents cumulant un chiffre d’affaires de plus de 1,35 milliard d’euros. Ces maisons assurent environ 66 % de la commercialisation des vins du Beaujolais et de Bourgogne et emploient environ 3 000 salariés.

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