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Foire aux vins, Bordeaux toujours

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Les foires aux vins jouent toujours en bordeaux majeur et la diversification des régions viticoles reste timide. L’idée reçue d’un rééquilibrage progressif ces dernières années tombe vite au vu des statistiques*.

Le nombre de références bordelaises ne cesse d’augmenter ; il est passé de 37 % en 2010 à 42 % en 2011 pour atteindre 46 % cette année. Chez Auchan, Bordeaux pèse plus de la moitié de l’offre, les grands crus au moins une bouteille sur quatre mais « nous cherchons quand même un rééquilibrage avec d’autres appellations car dans certaines régions comme le Nord, nous arrivons à une saturation de l’offre bordelaise et il devient difficile de recruter avec les bordeaux » analyse Patrick Scheiber, chef du groupe Vins.

Chez Leclerc, les grands crus représentent la moitié du CA (à + 5,7 % en 2011) mais « avec l’envolée des prix, on fera sûrement moins de volumes cette année mais pas forcément moins de chiffres malgré la crise, prédit Didier Coustou, acheteur Vins. Nous avons dû abandonner certains châteaux dont les prix s’envolaient mais on garde les plus demandés par nos clients ». Chez Carrefour, le CA a enregistré en 2011 une hausse de 3 % principalement grâce aux grands crus qui représentent 120 références sur les 700 nationales.

Carrefour Market est plutôt survendeur de bordeaux en général. Casino est revenu aux seconds vins après que les grands vins ont été épuisés. Seul Monoprix n’a choisi qu’un quart de sa sélection en Bordeaux, en léger recul même cette année « à cause de la raréfaction des grands crus qui n’ont pas de logique de stockage ».

Chez Intermarché, « c’est la moitié de l’offre qui est en Bordeaux, même si nos allocations baissent en grands crus et que les prix augmentent, reconnaît Catherine Fedrigo. Les consommateurs ne suivent plus et nous avons dû aller chercher dans les seconds vins et les crus bourgeois.

Ne serait-ce que pour gagner en élasticité de prix mais celle-ci dépend aussi de l’appellation. Un Margaux à 10€ sera toujours considéré comme suspect et on risque un transfert vers un saint Julien ».

Lire la suite dans la RVI 3901.

Septembre 2012

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