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Du rouge à l’orange … mars 2010.

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Difficile de lire dans les boules de cristal les indicateurs, pour ne pas dire les indices, qui feraient pencher la balance vers la récession ou la reprise. Nombreux sont les Cassandre qui veulent croire que la crise est derrière nous. L’optimisme doit être consommé avec modération pour rester combatif. Il est vrai que des secteurs comme les bulles et les spiritueux ont connu un début d’embellie en cette fi n d’année mais à quel prix ? Certes, les promotions effrénées de champagne qui ne se porte pas si mal dans l’Hexagone n’ont pas dépassé les 3 % des volumes globaux. Mais les exportations l’ont payées au prix fort de la dévalorisation, reculant bien plus en valeur qu’en volume. Ce ne sont plus les grands crus bordelais qui portent les ventes mais les vins de pays voir les vins sans IG au bon rapport qualité-prix. Les producteurs français ont-ils mangé leur pain noir ? La prudence reste de rigueur.

Après avoir déstocké massivement, les importateurs et distributeurs ne vont pas forcément remplir hangars et linéaires dans les mêmes proportions et avec d’aussi larges assortiments. Ils risquent de plutôt jouer en fl ux tendus et demanderont à leurs fournisseurs d’être toujours plus réactifs et de prendre à leur charge les stocks. Ces nouvelles règles vont forcément favoriser les structures les plus importantes et surtout les mieux organisées et les mieux informées. Pour l’organisation, beaucoup d’opérateurs, domaines ou coopératives, ont enfin compris que l’union faisait la force et mettent en commun moyens, expériences et plan d’actions. Pour l’information, aides et subventions, à consommer sans modération, pour études et promotions y contribuent ; la RVI aussi.

RVI 3876 – Mars 2010.

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