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Dossier Tonnellerie : haute précision.

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L’effet recherché se précise dans les barriques et les alternatifs confirment leur percée. Pour les uns comme pour les autres, la page du « goût boisé » semble tournée. De multiples facteurs interviennent dans l’expression tannique et aromatique que la barrique apporte au vin pendant la fermentation et, le plus souvent, pendant l’élevage : l’origine des chênes, le grain plus ou moins fin du bois, le type de chauffe et son intensité, l’épaisseur des douelles ou encore le volume de la barrique et la forme du fût…

Jusqu’à récemment, le critère de l’origine était déterminant dans le choix des vinificateurs, avec une préférence pour le chêne français, Rolls incontestée de la tonnellerie. Mais sa position n’est plus hégémonique. Les beaux lots de chêne français se payent désormais très chers, le sourcing des tonneliers s’est donc diversifié. « En France, nous travaillons surtout avec du chêne français, mais nous vendons aussi des fûts de chêne américain et du Caucase, que nous avons intégré à notre gamme depuis trois ou quatre ans, précise Elise Peeters, responsable marketing de Seguin Moreau (groupe Oeneo). Ils répondent à des attentes différentes avec des prix plus accessibles. » Chez Seguin Moreau, les tarifs de base, sans option, d’un fût de chêne français s’élèvent à 663 € contre 566 pour du chêne du Caucase.


F.H.

Les tonneliers français ont même investi dans les zones de production. Chêne & Cie (marques Taransaud, Jacques Garnier, Cantonwood) est entré en 2008 au capital du tonnelier hongrois Kadar Hungary.

« La ressource en chêne français n’est pas illimitée, justifie Jean-Pierre Giraud, le directeur commercial de Chêne & Cie. C’est aussi un moyen de répondre à des besoins différents et de proposer le meilleur bois au meilleur prix. Le bois hongrois va bien avec le Médoc, il lui donne de la fraîcheur. » …

Lire le dossier.

RVI 3890 – Juillet-Aout 2011

 

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