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Cocktails à gogo – édito juin 2012.

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Les barmen en rêvent depuis longtemps, les jeunes consommateurs aussi devant leurs séries TV made in US ; le marché se met enfin la tendance des cocktails. Bien sûr, le mojito est devenu incontournable depuis plus d’une décennie, conjugué à toutes les sauces. Il n’est même plus l’apanage des seuls bars branchés et on en trouve sur tous les comptoirs, plus ou moins buvables.

Mais les vrais cocktails, savamment dosés aux noms mythiques, ne se commandent pas si aisément d’un claquement de doigt au premier barman venu. Sauf dans les palaces. Les magazines tendances en font pourtant depuis quelques années les stars hautes en couleurs de leurs pages festives mais ces boissons exotiques n’interpellaient pas encore les consommateurs du soir. Il aura fallu une nouvelle génération, plus amateur de spiritueux que de vins – hors effet rosé-pamplemousse de ces trois dernières années – pour voir fleurir des idées dans les verres.

Les margaritas de Desperate Housewifes, les Cosmo de Sex & The City ou le retour du Vesper de James Bond ont facilité l’accès aux palais des Européens. Les cocktails gélifiés, gastronomiques ou moléculaires ont fini par susciter la curiosité et les consommateurs-découvreurs adorent tester fruits frais, légumes, basilic, concombre et autres bizarreries mixées dans leur verre. Les ateliers de formation du grand public ne désemplissent pas. Mais la vraie rançon du succès est de voir les linéaires accueillir de plus en plus de cocktails prêts-à-boire dans des contenants divers et variés. D

es innovations multiples sur lesquels n’hésitent plus à se lancer les poids lourds des spiritueux. Certains poussent même leurs petits formats de rhum, vodka ou whisky pour inciter à l’atelier cocktail à domicile. Le dynamique mojito tire la encore son épingle du jeu, même si planteur, coco et daïquiri restent en tête des ventes.

La mode des prêts-à-mixer dans lesquels on rajoute juste l’alcool de base ne tarderont à nous arriver d’outre Atlantique. Et le premier pays consommateur de malts, de portos et d’anisés deviendra peut-être au milieu du XXIème siècle une nation d’amateurs de cocktails.

RVI 3899 – juin 2012

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