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#Brexit : le vin sera le plus touché

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Les conséquences du Brexit peuvent être nombreuses et nous pourrions en payer le prix pour les cinquante prochaines années. De la volonté de certains pays européens à vouloir manifester, à leur tour, un nationalisme décadent ou de la montée des extrêmes en passant par le libéralisme de la Grande-Bretagne et des accords de libre-échange en faveur des grandes nations comme les États-Unis, la Chine et la Russie qui seront au détriment de l’Union européenne.

Les secteurs du vin seront très probablement les plus touchés (avec le lait) dans l’agroalimentaire français par la décision de la Grande-Bretagne de se retirer de l’Union européenne, estime l’Association nationale des industries alimentaires (Ania).  Les exportations agroalimentaires françaises vers le Royaume-Uni, qui se sont élevées à 4,539 milliards d’euros en 2015, pèsent 14 % du total des ventes de produits agroalimentaires français à l’étranger.

Après le Brexit, elles pourraient reculer de 500 M€, soit 11 %, selon un calcul « purement mécanique » de l’assureur-crédit Euler-Hermès, cité par l’Ania. L’Ania nuance toutefois ces résultats : « les produits agroalimentaires français jouissent d’une grande réputation et sont souvent synonymes de qualité », se rassure son directeur économie Stéphane Dahmani, en soulignant que les consommateurs ne renonceront pas forcément aux achats-plaisirs de produits français.

Il rappelle que le vin représente 5,7 % des exportations agroalimentaires françaises vers le Royaume-Uni. Les grands vins devraient être moins touchés par le Brexit, cependant les prix devraient monter en livre sterling pour rattraper la baisse de la devise britannique et éviter la spéculation sur le trading à l’export.

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