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Bouvet Ladubay : Juliette Monmousseau engagée dans la distribution

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« Nous sommes 47 chez Bouvet Ladubay avec une âme familiale, qui puise ses valeurs dans son patrimoine et résolument dans son temps. La moitié de nos collaborateurs ont 20 ans de Maison, certains membres de leur famille ont aussi eu un parcours chez Bouvet Ladubay. La devise du Fondateur Étienne Bouvet était “L’Excellence”, elle nous habite dans le travail avec nos vignerons, dans l’élaboration de nos cuvées jusqu’à la collaboration avec nos clients. Le temps de la “bulle” est un temps long comparativement à la majorité des vins tranquilles. »

« Nous avons expédié l’an dernier 6,4 millions de bouteilles. En France, nous vendons 40% de notre production dont 60 % en GD avec la gamme Mlle Ladubay et 40% avec plus d’un million de bouteilles dans les marchés traditionnels (cavistes et CHR). Et 60 % à l’Export avec des marchés en tête desquels l’Allemagne avec par exemple une forte présence chez les cavistes Jacques Wein Depot qui ont 285 magasins en Allemagne et qui existent depuis 40 ans et distribue Bouvet Ladubay dans leur caves depuis 20 ans. Il y a 20 ans, Bouvet Ladubay exportait 30 000 bouteilles en Allemagne. Benoît Defranoux, qui est basé à Berlin avec sa famille, saumurois d’origine et de mère allemande a développé ce marché. Ce fut une décision stratégique de mon père Patrice dans un marché qui est toujours aujourd’hui le plus grand marché de vins effervescents. Le marché allemand est exigeant et demande une parfaite adéquation entre la qualité et le prix des vins, ce que nous pouvons offrir avec nos Brut de Loire, en offrant de plus un positionnement haut de gamme. Ce long travail nous vaut aujourd’hui la fidélité et le respect de centaines de clients dans tout le pays devenu pour beaucoup des amis.

Bouvet Ladubay est servi de l’Elbphilarmonie jusqu’à l’Hotel Bayerischer Hof de Munich. Les États-Unis sont le marché export historique de Bouvet Ladubay, quand mon père Patrice prend la direction de Bouvet Ladubay au début des années 1970, il ira rapidement rencontrer Rudy Kopf, fondateur de Kobrand Wines & Spirits, ami de mon grand-père Jean Monmousseau qui lui refusera la distribution de ses vins Monmousseau en Touraine. Bouvet Ladubay rejoindra le portefeuille historique de Kobrand Wines & Spirits avec alors les vins de Bourgogne Jadot, les Champagnes Taittinger et Beefeater Gin. Aujourd’hui, ce sont environ 400 000 bouteilles de Bouvet qui sont expédiées chaque année aux USA. Nous sommes toujours heureux d’être importer par cette même famille depuis 40 ans, ils assurent la distribution de prestigieuse maisons Italiennes comme Sassicaia et viennent d’intégrer un incroyable portefeuille de Saké absolument inédit aux États-Unis. Un des plus beaux exemples de fidélité est notre présence sur la carte du Beverly Hills Hotel depuis 30 ans, avec une cuvée spéciale. »

« L’Angleterre est notre 3ème marché, nous sommes toujours dans le portfolio de Justerinis depuis plus de 40 ans. Nous travaillons avec Majestic Wines depuis plus de 20 ans avec nos Saumur Brut qui ont un regain d’intérêt immense de nos clients anglais. Et depuis plus d’un an nous sommes heureux d’avoir été le seul Crémant de Loire avec notre gamme Mlle Ladubay à revenir dans la grande distribution anglaise avec Sainsbury’s pour leur collection Taste the Difference, Sainsbury’s détenant 25 % de part de marché des vins français en Angleterre avec un vrai soin et valeur ajoutée. Nos Brut de Loire connaissent un beau développement depuis 7 ans avec Fort Wines & Spirits en Russie, ou encore avec le Groupe Elan en Corée du Sud, Chine et Taïwan et au total 45 pays, il y a encore beaucoup de marchés à conquérir… Cette année nous recevrons Aki Kuroda au Centre d’Art Contemporain du 8 juin au 8 octobre, dans le cadre de plus de l’année du Japon, marché où Bouvet Ladubay est aussi présent depuis deux décennies. Nous accueillons des milliers de visiteurs par an, 100 entreprises en séminaire et réception, on peut venir chez Bouvet à vélo, à cheval, par la Loire, en voiture, en train ou en avion. »

Lire tout l’article dans la RVI N°3940 de mars-avril 2018

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